Emile Delcroix et l'ombre sur Paris
Voilà, j'ai écrit jusqu'à l'épuisement, mais étrangement, contrairement à ce que j'aurais pu croire, pas jusqu'au dégoût, au contraire... J'ai écrit la fin de mon roman, sur un rythme pour moi frénétique, avec une moyenne de 7000 à 10000 signes par jour, pendant deux semaines, avec quelques petits breaks... Mais c'était plus ou moins ça le programme : écrire pendant ma pause, rentrer le soir, écrire jusqu'à deux heures, trois heures du matin, repartir au travail en attendant impatiemment la pause, puis en attendant à nouveau le soir, pour écrire... Eprouvant pour les nerfs notamment au niveau du sommeil et de ce désir, toujours plus grandissant, de frapper le mot "fin".
Mais bien sûr, ce n'est pas "fin" qu'il faut lire, mais "feint"... Car maintenant il reste tout le travail de relecture et de réécriture. Au moins, la boucle est bouclée, j'ai conduit mes personnages là où je le souhaitais, même si j'ai une fin alternative dans ma besace.
L'impatience s'est mue en autre chose, elle est plus diluée, mais encore présente. C'est le désir de finir les corrections, de remplacer "feint" par "fin"... enfin, puis d'avoir le retour des bêta-lecteurs, et qui sait des éditeurs et du public.
C'est l'heure pour moi d'aller dormir... Avec un vrai soulagement, celui démultiplé, que je ressens déjà lorsque je finis une nouvelle, le sentiment - sans jugement de valeur sur l'oeuvre - d'avoir accompli quelque chose.
Monday, January 21, 2008
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